Actus

Formation Incendie du jeudi 10 avril 2025

23 membres du Fepeb ont pu être formés lors de cette journée : Catherine (professeur de Qi gong), Olivier (professeur de théâtre du manteau du machiniste), Anne (organisatrice du loto, membre de la Country Récré Billières), Monique (du club d’écriture), Géraldine (organisatrice des vides-greniers), Betty (de l’ensemble Cantabile), Dominique (de l’ensemble à plectre), Christelle (professeur de self defense krav maga), Soazic (volontaire service civique du Fepeb), Marcabrune (en résidence avec la Cie La Passante), Maud et Stefan (de la danse poésie), Qanbari (professeur de langue perse), Marie-Laure (de l’association de généalogie), Yohan (professeur de théâtre d’improvisation pour enfant), Fanny (coordinatrice du Fepeb).

Objectif de la formation :

  • Permettre aux membres du Fepeb formé-es d’intervenir efficacement en cas de feu naissant.
  • Appeler les services de secours adéquats, de bien faire évacuer le bâtiment.
  • Savoir choisir et utiliser judicieusement un moyen de lutte adapté et éteindre efficacement un incendie en toute sécurité.
  • Savoir déclencher une alerte.
  • Connaître les consignes de sécurité inhérentes à l’établissement.
  • Maîtriser les procédures d’évacuation.
  • Adopter un comportement efficace lors de l’évacuation des locaux en cas d’incendie de façon à assurer la sauvegarde des employés.
  • Faciliter l’intervention des secours

Cette formation diffère de celle dite “SST” (Sauveteur secouriste du travail) : elle ne donne pas lieu à une certification. Similaire au PSC1, cette formation doit être renouvelée régulièrement, tous les 2 ans.

Déroulement

Pour commencer la séance, le formateur propose un tour de table. Chacun se présente, puis partage une expérience marquante liée au feu. Grille-pain qui s’enflamme, friteuse dangereuse ou voiture qui brûle… les histoires ne manquent pas ! Le formateur n’est pas surpris : selon lui, une personne sur trois vivra un incendie au cours de sa vie.

Ensuite, il explique clairement la différence entre un départ de feu et un incendie. Durant la formation, nous apprenons à gérer le premier, tandis que le second relève exclusivement des pompiers.
Au fil des échanges, le formateur en profite pour donner plusieurs conseils pratiques. Par exemple, il recommande de toujours avoir un extincteur dans sa voiture ; d’ailleurs, cette mesure est obligatoire en Belgique. En cas de voiture en feu, il conseille également de communiquer la plaque d’immatriculation aux pompiers. Grâce à cette information, ils peuvent adapter leur intervention selon le type de carburant.

En cas de départ de feu dans un établissement recevant du public (ERP), la première action à effectuer consiste à activer l’alarme. Ainsi, le public est immédiatement averti qu’il doit quitter les lieux. C’est ce qu’on appelle l’évacuation.

Tous les éléments liés à cette évacuation sont verts, comme les BAES (boîtiers autonomes d’évacuation incendie) présents au Fepeb. De la même manière, dans les grandes surfaces, ces boîtiers se trouvent près des portes automatiques et permettent de les ouvrir rapidement en cas d’urgence.
Au Fepeb, les deux points de rassemblement se situent aux entrées du parc. Pour trouver la sortie de secours la plus proche, il suffit simplement de suivre les flèches vertes des BAES.

Par ailleurs, le formateur insiste sur un point essentiel : il ne faut jamais utiliser l’ascenseur pendant un incendie. À la place, il faut mettre les personnes à mobilité réduite (PMR) à l’abri dans une salle fermée, située à l’opposé du feu. De plus, il recommande d’installer une chaise d’évacuation, qui permet aux PMR de descendre les escaliers en toute sécurité.

En outre, la loi impose deux exercices d’évacuation par an dans les ERP. L’alarme retentit pendant environ cinq minutes et peut aussi servir en cas d’autre danger nécessitant une évacuation.
Enfin, le formateur aborde les causes d’un départ de feu, qui peuvent être humaines, techniques ou naturelles. Pour éviter les risques, il conseille d’acheter du matériel conforme aux normes européennes et de vérifier la puissance en watts des multiprises. Par ailleurs, il rappelle qu’il faut entretenir régulièrement les installations électriques.

Pour conclure, il insiste sur une règle simple mais essentielle : ne rien poser sur les radiateurs du Fepeb, afin d’éviter tout risque de surchauffe.

Quelques faits

La principale cause de mortalité lors d’un incendie n’est pas le feu, mais le monoxyde de carbone (CO). Ce gaz invisible et toxique provoque la plupart des décès. Les pompiers le savent bien : la fumée est extrêmement dangereuse. Elle peut être chaude, mobile, opaque, et contenir des poches de gaz. En plus d’être inflammable, elle est souvent toxique, ce qui la rend redoutable.

Pour mieux comprendre le phénomène, le formateur présente la pyramide du feu. Elle repose sur trois éléments : un comburant, une énergie et un combustible. L’air joue le rôle de comburant, tandis qu’une source comme un briquet, la foudre ou une cigarette fournit l’énergie. Le combustible, quant à lui, peut être du bois, du papier, de l’essence ou encore des tissus.

Ainsi, pour éteindre un feu, il faut supprimer au moins un de ces trois éléments. Par exemple, on peut étouffer le feu afin de priver l’air de son comburant. En attendant les pompiers, il est donc essentiel de fermer les portes et les fenêtres pour réduire l’apport en oxygène. Il est également utile de couper l’électricité et d’utiliser un extincteur si le feu reste maîtrisable. En parallèle, il faut rester attentif à tout ce qui peut servir de combustible, car c’est ainsi que le feu se propage rapidement.

Les extincteurs ont une durée de vie d’environ vingt ans. Au Fepeb – Maison de quartier Fontaine-Lestang, ils sont vérifiés chaque année par une entreprise mandatée par la Mairie de Toulouse. Comme le Fepeb est un établissement recevant du public, les extincteurs sont remplacés tous les dix ans. Un référent du service socioculturel de la Mairie veille à ce que ces contrôles soient bien effectués, garantissant ainsi la sécurité des usagers.

Il existe cinq grandes classes de feu, toutes indiquées sur les extincteurs. Les feux solides, comme le bois ou le papier, appartiennent à la classe A. Les feux de liquides, tels que le pétrole ou l’essence, relèvent de la classe B. La classe C concerne les feux de gaz, tandis que la classe D s’applique aux métaux. Enfin, la classe F regroupe les feux d’huiles et de graisses.
La poignée bleue d’un extincteur signale qu’il s’agit d’un modèle à eau pulvérisée. Pour savoir à quelle distance se placer, il suffit de retenir une règle simple : le nombre de classes inscrites sur l’extincteur correspond au nombre de mètres à garder entre soi et le feu.

Lors d’un départ de feu, il faut toujours vider entièrement l’extincteur sur les flammes, quelle que soit leur intensité. Une fois utilisé, il ne peut plus servir à nouveau. Certains modèles sont déjà sous pression et possèdent un manomètre qui indique la pression. Pour les autres, il faut les percuter avant usage. Enfin, il suffit de retirer la tige métallique, appelée goupille, pour déclencher la pulvérisation.

Pratique

Par la suite, le formateur organise plusieurs exercices pratiques afin de nous familiariser avec l’utilisation des extincteurs. Grâce à un bac à feu, chaque participant ou participante peut s’entraîner dans des conditions réelles. Chacun utilise d’abord un extincteur à eau, puis un extincteur adapté aux feux d’origine électrique. Ces manipulations permettent de mieux comprendre leur fonctionnement et de constater concrètement leur efficacité. Peu à peu, chacun gagne en assurance face à ce type de situation.

En fin de session, le formateur rappelle les numéros d’urgence essentiels. Le 18 correspond aux pompiers, le 17 à la police et le 15 au SAMU. Il mentionne également le 114, un numéro accessible aux personnes sourdes ou malentendantes, mais aussi très utile pour signaler une situation de danger lorsque l’on ne peut pas parler.

Enfin, le groupe effectue un tour du bâtiment pour repérer les éléments de sécurité. Le formateur attire notre attention sur les plans d’évacuation, les déclencheurs manuels (DM), les extincteurs installés dans les locaux du Fepeb, ainsi que sur les deux téléphones filaires à disposition. Il explique qu’en cas d’appel aux pompiers, il faut toujours indiquer l’adresse complète, décrire la situation (incendie, explosion, risque immédiat) et mentionner le nombre de blessés éventuels. Ces informations, visibles sur les plans d’évacuation, facilitent grandement l’intervention des secours.
Pour conclure, le formateur distribue à chaque participant un livret récapitulatif. Ce document reprend toutes les informations essentielles présentées au cours de la formation et permet de conserver les bons réflexes à portée de main.

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