Actus

23 membres du Fepeb ont pu être formés lors de cette journée : Catherine (professeur de Qi gong), Olivier (professeur de théâtre du manteau du machiniste), Anne (organisatrice du loto, membre de la Country Récré Billières), Monique (du club d’écriture), Géraldine (organisatrice des vides-greniers), Betty (de l’ensemble Cantabile), Dominique (de l’ensemble à plectre), Christelle (professeur de self defense krav maga), Soazic (volontaire service civique du Fepeb), Marcabrune (en résidence avec la Cie La Passante), Maud et Stefan (de la danse poésie), Qanbari (professeur de langue perse), Marie-Laure (de l’association de généalogie), Yohan (professeur de théâtre d’improvisation pour enfant), Fanny (coordinatrice du Fepeb).

Objectif de la formation :

• Permettre aux membres du Fepeb formé-es d’intervenir efficacement en cas de feu naissant, d’appeler les services de secours adéquats, de bien faire évacuer le bâtiment.
• Savoir choisir et utiliser judicieusement un moyen de lutte adapté et éteindre efficacement un incendie en toute sécurité
• Savoir déclencher une alerte
• Connaître les consignes de sécurité inhérentes à l’établissement
• Maîtriser les procédures d’évacuation en adoptant un comportement efficace lors de l’évacuation des locaux en cas d’incendie de façon à assurer la sauvegarde des employés et faciliter l’intervention des secours

Cette formation diffère de celle dite “SST” (Sauveteur secouriste du travail) : elle ne donne pas lieu à une certification. Comme le PSC1, cette formation doit être renouvelée régulièrement, tous les 2 ans.

Pour commencer à entrer dans le thème, un tour de table est organisé : chacun se présente et raconte une anecdote ou une expérience marquante avec un départ de feu ou un incendie. Grille-pain et friteuse qui s’enflamment, voiture et palmier qui brûlent… les histoires personnelles avec le feu ne manquent pas ! Cela n’étonne pas le formateur qui nous explique qu’une personne sur trois, en moyenne, connaîtra un incendie dans sa vie.
On apprend à cette occasion à distinguer deux termes : le départ de feu et l’incendie. Nous allons apprendre, lors de cette formation, à gérer un départ de feu mais pas un incendie, ce dernier relève de la compétence des pompiers. Quelques conseils nous sont donnés au fil des anecdotes : avoir un extincteur dans sa voiture est une bonne pratique (dans les pays comme la Belgique, c’est par exemple obligatoire), quand une voiture brûle communiquer la plaque d’immatriculation aux pompiers est un bon réflexe, ainsi ils pourront savoir si le véhicule fonctionne à l’essence ou au diesel et ainsi adapter leur intervention.
La priorité n°1 en cas de départ de feu dans un ERP est d’actionner l’alarme. Ceci permet de signaler au public qu’il faut quitter l’établissement. C’est ce qu’on appelle “l’évacuation”. Tous les éléments liés à l’évacuation sont en vert (par exemple au Fepeb : les BAES – Boîtier autonome d’évacuation incendie). Dans les grandes surfaces, on retrouve des boîtiers verts près des portes automatiques qui permettent de les ouvrir afin d’évacuer. Au Fepeb, il faut rejoindre les deux points de rassemblement qui se situent aux deux entrées du parc. Pour trouver l’issue de secours (IS) la plus proche, il suffit de suivre les flèche des fameux BAES.

Il est rappelé que l’ascenseur ne peut pas être utilisé en cas d’incendie. Il faut donc mettre les personnes à mobilité réduite (PMR) dans une salle fermée à l’opposé du sinistre. Le formateur nous conseille de nous doter d’une chaise d’évacuation afin de permettre aux PMR de prendre les escaliers sur une sorte de traîneau. La loi veut que l’on fasse 2 exercices d’évacuation par an dans les ERP. L’alarme incendie pour l’évacuation retentit pendant 5 minutes. Il est rappelé qu’elle peut être utilisée pour n’importe quel danger qui nécessiterait l’évacuation des personnes.

Les causes d’un départ de feu peuvent être humaines, techniques ou naturelles. Pour prévenir tous les départs de feu techniques et a fortiori électrique, il est recommandé d’acheter du matériel aux normes européennes et de vérifier la capacité d’accueil en watt des prises électriques (c’est écrit normalement sur les multi-prises). Le formateur insiste sur la bonne utilisation des radiateurs au Fepeb : attention à ne rien laisser dessus.

La cause de mortalité dans les incendies n’est généralement pas le feu qui occasionne des brûlures, mais le monoxyde carbone (CO). Les pompiers savent qu’il faut se méfier de la fumée : elle peut être chaude, mobile, opaque, avec des poches de gaz, inflammable, toxique.

La pyramide du feu est constituée d’un comburant (l’air), d’une énergie (ex : briquet, foudre, cigarette), d’un combustible (ex : les humains, le bois, le papier, l’essence). Ainsi, pour éteindre un feu il faut étouffer (anéantir le comburant). Pour aider à étouffer un feu que l’on ne maîtrise pas en attendant les pompiers, il est fondamental de fermer les portes et les fenêtres pour amenuiser l’apport en oxygène. Ôter l’énergie (ex : couper l’électricité), éteindre (via extincteurs). Il faut comprendre la propagation du feu en étant vigilant à tous les types de combustibles.

Un extincteur a une durée de vie de 20 ans. Au Fepeb – Maison de quartier Fontaine-Lestang, les extincteurs sont vérifiés tous les ans par une entreprise prestataire de la Mairie de Toulouse. Et ils sont automatiquement remplacé tous les 10 ans car nous sommes dans ERP (Etablissement recevant du Public). Nous avons d’ailleurs un référent au service socioculturel de la Mairie de Toulouse qui veille à ce que les vérifications liées au risque incendie soient bien réalisées.

Il y 5 classes de feu que l’on retrouve numérotées sur les extincteurs. A) Feu solide (braise) B) Feu liquide (pétrole) C) Feu de gaz D) Feu de métal F) Feu de friture, huile, graisse animale. La poignée bleu sur un extincteur indique que c’est un extincteur à eau pulvérisé. Un moyen mnémotechnique pour savoir à quelle distance se mettre selon l’extincteur utilisé : 2 classes indiqué sur l’extincteur = 2 mètres de distance. Pour chaque départ de feu, quelle que soit son intensité, il faut vider entièrement l’extincteur dessus. Dans tous les cas, un extincteur utilisé ne pourra pas resservir ultérieurement. Certains extincteurs sont déjà sous pression, dans ce cas, un manomètre le montre avec la pression indiquée. Pour les autres, il faut les percuter. Une tige de fer est à retirer pour utiliser l’extincteur.

Des exercices sont organisés pour nous familiariser avec l’utilisation des extincteurs grâce à un bac à feu. Chaque participant-e utilise un extincteur à eau et un extincteur spécial pour feu d’origine électrique pour éteindre le feu. Cela nous permet d’apprécier l’efficacité des extincteurs et de nous familiariser avec leur utilisation.

Les numéros d’urgence sont rappelés : 18 pour les pompiers, 17 la police etc. Le 114 est également un n° intéressant pour les sourds et malentendants qui permet aussi d’alerter si nous sommes en danger et ne pouvons pas parler. Un tour du bâtiment est fait avec un focus sur les plans d’évacuation, les déclencheurs
manuels (DM), les extincteurs du Fepeb, les deux téléphones filaires. Aux pompiers, il faut donner l’adresse, visible sur les plans d’évacuation, dire si incendie, explosions, risques immédiats, nombre de blessés. Un livret est envoyé à chaque participant. Il reprend les principales informations données pendant la formation.